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Le Livre du 1er Trimestre 2025


L'INTREPIDE MARIE MARVINGT - PIONNIERE AUX MILLE EXPLOITS

Marie Félicie Élisabeth Marvingt, dite Marie Marvingt, née le 20 février 1875 à Aurillac (Cantal) et morte le 14 décembre 1963 à Laxou (banlieue de Nancy, en Meurthe et Moselle), est une pionnière de l'aviation, inventrice, sportive, alpiniste, infirmière et journaliste française.

Surnommée « la fiancée du danger », elle se fait connaître avant la Première Guerre mondiale par ses multiples exploits dans des disciplines sportives plus ou moins à risques comme l'alpinisme, le cyclisme, le tir sportif, la natation et de nombreux autres sports, notamment d'hiver. Officieusement, elle est la première femme à terminer le Tour de France, en 1908, après avoir essuyé le refus des organisateurs. La découverte des sports de l'air est une révélation : aéronaute puis aviatrice, elle est l'une des premières femmes à voler seule et la première à traverser la Manche du continent vers l'Angleterre en 1909. L'année suivante, elle établit le premier record de la coupe Femina.

Ambassadrice de l'aviation sanitaire, elle conçoit un prototype d'avion-ambulance qu'elle ne parvient pas à construire avant la Première Guerre mondiale. Lors de ce conflit international, elle s'invite à deux bombardements avant de se voir émettre le refus officiel de l'armée. Elle retourne à Nancy où elle devient infirmière et correspondante de guerre. Décidant de rejoindre le front comme poilu, Marvingt y reste 47 jours déguisée en homme avant d'être démasquée. La sportive utilise alors ses talents de skieuse dans les Dolomites sur le Front italien où elle aide à l'évacuation des blessés.

Après la Première Guerre mondiale, Marie Marvingt reste journaliste et part vivre au Maroc où elle crée le premier lieu de formation des infirmières pilotes d'avions sanitaires et reçoit la médaille de la Paix. Elle fait partie de ce service pendant la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle elle invente un type de suture chirurgicale minimisant le risque d'infection sur le champ de bataille. Elle continue le cyclisme et prépare son brevet de pilote d'hélicoptère jusqu'à sa mort à l'âge de 88 ans. Comptabilisant trente-quatre décorations, elle est la femme la plus décorée de l'histoire de France.

Elle reste très méconnue de la plupart des Français

Avec 34 médailles et décorations, Marie Marvingt est à sa mort la femme la plus décorée de France. Elle reçoit sa première distinction d'importance en novembre 1910 : l'Académie des sports lui octroie sa grande médaille d'or pour tous les sports. Marie Marvingt a reçu plusieurs distinctions, dont (liste partielle) :

  • image-20250404162540-1.png Officière de la Légion d’honneur (7 décembre 1949) ;

  • image-20250404162540-2.png Croix de guerre 1914-1918, palme de bronze avec palmes en 1915 pour avoir tiré sur une caserne allemande à Metz ;

  • Palmes de Premier Tireur (1907) ;

  • image-20250404162540-3.png Chevalière de l’ordre des Palmes académiques ;

  • Médaille de l’Aéronautique ;

  • Médaille de la paix du Maroc ;

  • image-20250404162540-5.png Médaille de la Reconnaissance française, bronze ;

  • image-20250404162540-6.png Chevalier de l’ordre de la Santé publique (5 novembre 1937) ;

  • Médaille de la ville de Nancy (1950) ;

  • Récipiendaire du prix Deutsch de la Meurthe (29 mars 1954) ;

  • image-20250404162540-7.png Officier de l’ordre du Mérite sportif, nommée à l'époque : Médaille d'Or de l'Éducation physique (1957) ;

  • Médaille d'argent du Service de santé de l'air (1957).

En septembre 1987, elle intègre à titre posthume l’International Women’s Sports Hall of Fame 

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